
Lors de l’épissage de l’ARN, c’est-à-dire la transcription de l’ARN pré-messager en ARN messager, les régions non-codantes appelées « introns » sont éliminées. Lors de cette étape, il arrive que certaines sections codantes appelées « exons » soient également éliminées. On appelle ce phénomène « l’épissage alternatif ». Ce processus concernerait 60% de nos gènes et permettrait d’augmenter la diversité des protéines. Ainsi, à partir d’un fragment d’ADN, on obtiendrait plusieurs types d’ARN, donc plusieurs types de protéines.
Les chercheurs canadiens ont justement observé que ces modalités d’épissage alternatif diffèrent chez les deux espèces.
Par exemple, l’épissage de l’ARN du gène GST2, impliqué dans le stress oxydatif, conduit à la synthèse d’une protéine plus stable chez le singe que chez l’homme. Ainsi, avec le même gène GST2, les singes seraient plus résistants que nous au stress oxydatif.
D’après un article lu dans le Quotidien du Médecin
Calarco et J, coll, « Genes and Development », édition en ligne avancée
Voir aussi "L'épissage" sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pissage